Contenu

Ca "Bouge" au CMdP!!  🥳

🍽 Voici un chouette atelier proposé par notre diététicienne Camille.

Toutes les informations sont reprises sur l'affiche ci-dessous. 

 Atelier Camille

 

Cartable

 

Tout au long de l’année 2019 : dépistage de l’hypertension auprès de notre équipe infirmière

Alcooliques Anonymes

Nous poursuivons les soirées animées par l'association des Alcooliques Anomymes les 4èmes jeudis du mois à 18h30.

Rencontre diététique

A l'occasion de la semaine des diététiciens qui se tient du 18 au  23 mars et ayant pour thème "le sucre", nous vous proposons de rencontrer notre diététicienne, Emilie Thomas, ce mardi 19 mars de 12h30 à 13h30 au sein de votre CMdP.

Celle-ci vous recevra en petit groupe afin de répondre à vos questions et en profitera pour vous donner un maximum d'informations.

L'autopalpation mammaire

Le lundi 1er avril à 19h : soirée d'informations, animée par le Dr Anne Renard, durant laquelle nous vous proposons de répondres à vos questions et à vous renseigner sur cette pratique (quand et comment - à quoi devons-nous être attentifs etc).

 

Alcooliques Anonymes

Nous poursuivons les soirées animées par l'association des Alcooliques Anomymes les 4èmes jeudis du mois à 18h30.

 

29/12/2020

Merci de votre solidarité et vos gentilles pensées pour nos patients seuls et âgés. Ils apprécieront certainement vos marques d'attention

 Cartes fin dannée

 

29/12/2020 

Dès ce 4 janvier 2021, Mr Guillaume HUBERT, kinésithérapeute, viendra rejoindre notre équipe. Dans un premier temps, il sera présent au centre les lundis et jeudis après-midi. La prise de rendez-vous se fait via notre secrétariat au 081/21.24.42 ou en le contactant au 0474/55.44.91

 

12/08/2020 

Dès le lundi 7 septembre 2020, le Dr JOYE Cindy rejoindra l'équipe du CMdP.

 

08/05/2020

Le port du masque citoyen

masque intro

Introduction :

Beaucoup de questions nous sont posées concernant le port du masque. Des questions concernant sa nécessité, son efficacité ou encore sur la manière de l’utiliser. De nombreuses informations circulent dans les médias et il est possible de s’y mélanger les pinceaux.

Nous espérons que ce court résumé pourra vous aider à comprendre la situation. Les différents types de masques et leurs fonctions y sont décrits. Vous y trouverez également quelques conseils concernant leur utilisation, fabrication et conservation.

Le virus COVID 19 se transmet principalement par voie aérienne (par des gouttelettes/postillons de salive) et par le contact avec des surfaces contaminées.

Ces petits postillons sont émis durant la parole, la toux ou l’éternuement.

La propagation aérienne de ces microgouttelettes contaminées peut se faire sur 6 à 9 mètres (voir illustration (1)). Cette transmission virale peut être limitée par le port d’un masque.
propagation

Les différents types de masque et leurs fonctions :

1. Les masques FFP = les masques de protection respiratoire :

Sa fonction est de protéger le porteur du masque.

Ils ont un pouvoir de filtration très élevé.

Ceux permettant de protéger les soignants contre le virus COVID 19 sont les FFP2 et FFP3. (Un masque FFP3 filtre de plus petites particules aériennes qu’un FFP1)

Pour qui ? Ils sont réservés aux soignants qui sont en contact avec des personnes infectées par le virus COVID 19.

2. Le masque chirurgical (le masque en papier, de couleur verte ou bleu) et le masque artisanal en tissu :

Sa fonction est de piéger les gouttelettes de salive émises par le porteur de masque.

Il ne protège que relativement le porteur lui-même car ce masque possède un pouvoir de filtration faible.

Pourquoi le porter ? Il permet de diminuer la propagation du virus COVID 19 au sein de la communauté.

Il évite que les personnes infectées par le virus ne présentant pas ou peu de symptômes ne le transmettent aux autres.

Pour qui ? :

1. Le personnel soignant qui soigne des patients non infectés par le virus COVID 19.

2. Les personnes présentant des symptômes grippaux ou respiratoires : courbatures, fièvre ou absence de fièvre, nez qui coule, mal de gorge, toux, éternuements etc...

3. La population générale. Cela, comme cité plus haut ; afin de limiter la transmission du virus COVID 19 au sein de la communauté.

Il est facile à porter et on s’y habitue facilement.

ATTENTION : Utilisé seul, le masque est insuffisant pour se protéger du coronavirus. Pour être efficace, son port doit être adéquat et associé aux autres recommandations en vigueur telle que l’hygiène des mains et le respect de la distanciation sociale (= gestes barrières).

Quand porter un masque chirurgical ou artisanal ? :

  • Dans tous les lieux et transports publics.

  • Lorsque vous vous rendez à l’hôpital ou au cabinet d’un soignant.

  • Lorsque vous êtes amenés à rencontrer de manière prolongée une personne ne vivant pas sous votre toit : soignant, femme de ménage, livreur, proche, collègue…

  • Lorsque vous pratiquez une activité physique en extérieur dans un lieu fréquenté.

  • Si vous présentez des symptômes grippaux ou respiratoires (toux, courbatures, nez qui coule, mal de gorge, fatigue, fièvre ou absence de fièvre, éternuements etc..) :

    Il vous est recommandé d’éviter tout contact social non essentiel et de joindre votre médecin traitant par téléphone. Vous devez ensuite porter un masque à l’extérieur de votre domicile ou à l’intérieur de celui-ci si d’autres personnes vivent sous votre toit.

  • Si vous vous trouvez dans la même pièce qu’une personne à risque ou fragile *

  • Si vous vous trouvez dans la même pièce qu’un tiers infecté par le coronavirus ou qui présente des symptômes compatibles avec une telle infection.

Rappel : Le masque ne remplace pas les autres gestes barrières tels que l’hygiène des mains et la distanciation sociale !

* Facteurs de risque ou de fragilité face au virus COVID 19 :

Adulte de > 65 ans.
Patients atteins de pathologies organiques chroniques : cardiovasculaires, rénales, pulmonaires, oncologiques, diabétiques etc..
Obésité, maigreur.
Traitements immunosuppresseurs.

 

Comment porter un masque chirurgical ou artisanal ? :

Pour être efficace, il doit donc être porté et ajusté correctement :

  1. Se laver les mains avant de mettre son masque.

  2. Ajuster son masque par-dessus le nez et le menton. Vérifier qu’il n’y ait pas de fuite entre le visage et le masque.

  3. Une fois en place, il ne faut pas toucher la surface de votre masque. Surface qui est potentiellement contaminée par du COVID 19.

    Si vous touchez votre masque par mégarde, lavez-vous les mains.

  4. Retirer son masque par les attaches des oreilles. Jeter le masque en papier dans une poubelle fermée et celui en tissu dans un bac à linge fermé ou une boite fermée, se laver les mains ensuite.

Les masques en papier/chirurgicaux sont JETABLES et ne peuvent être portés que 8h cumulées.

Les masques en tissu qui ont été portés doivent être lavés chaque jour et conservés dans des boites fermées.

Rappel des choses à NE PAS FAIRE avec un masque (2) :

  • Ne pas utiliser un masque souillé ou troué.

  • Ne pas utiliser un masque ne recouvrant que la bouche et pas le nez.

  • Ne pas porter un masque trop large et non étanche.

  • Ne plus toucher son masque une fois qu’il est ajusté sur le visage.

  • Ne pas abaisser son masque pour parler.

  • Ne pas laisser trainer son masque usagé.

  • Ne pas réutiliser un masque jetable ou qui a déjà été porté une journée.

La fabrication d’un masque artisanal (3) :

« Mieux que rien. »

Le coton est le meilleur choix pour la confection car :

• Plus facile à laver à haute température (60° minimum) et donc s’abime moins à la longue.

• Plus facile à trouver sur le marché

• La respiration est plus aisée

• La taille du tissage est plus serrée.

Evitez :

• les tissus trop aérés (dentelle, broderies anglaise, double gaze de coton).

• les tissus enduits (plastifié ou odicoat)

• les tissus imperméables (pas évident pour respirer)

• les tissus cireux, épais ou non respirant

• les tissus synthétiques qui ne se lavent pas au-delà de 30-40°C et qui peuvent être irritant sur la peau.

Patron et explications concernant la fabrication d’un masque (4) : https://www.opensourceagainstcovid19.org/fr/production-masques

Le masque est composé de 2 couches de tissus + 1 filtre à mettre entre les 2 couches.


La mise en place d’élastiques sur les côtés au lieu de cordelettes peut sembler plus facile d’utilisation. (cfr image ci-contre).

masque

Type de filtres :

Le filtre permet au masque en tissu d’être utilisé 8 heures.

Mais, ce dernier doit être changé toutes les 4 heures. Il doit aussi combler, si possible, l’ensemble du masque.

Les matières à utiliser. Au choix :

  • Papier essuie-tout, à plier en 2 épaisseurs.

    • Lingettes dépoussiérantes antistatiques 100% polyester => ce qui se rapproche le plus des masques chirurgicaux.

    • Sac d’aspirateur.

    • Filtre à café.

ü  Le port doit être confortable et ne pas empêcher une respiration normale.
ü  L'ajustement à la forme du visage est essentiel. Il doit donc être bien fixé sans serrer.
ü  La fixation doit pouvoir être enlevée facilement.

Le nettoyage d’un masque artisanal :

Rappel : Il est impossible de désinfecter un objet qui est sale ! Il faut donc d’abord laver l’objet avant de le désinfecter/stériliser.

La fréquence de lavage du masque dépend de son utilisation. Un lavage journalier est conseillé pour une utilisation journalière.

Les masques qui ont été portés et réutilisables doivent être conservés dans des boites fermées, à l’entrée de la maison par exemple.

  • Lavage en machine : lavage à 60°C, 30 min minimum.

  • Lavage à la main : laver à l’eau chaude et au savon, rincer et ensuite baigner le masque quelques secondes (sans son filtre et en épargnant les élastiques car ceux-ci ne résistent pas à l’eau chaude) dans une casserole d’eau bouillante.

Le séchage doit être rapide (le masque doit être sec dans les 2 heures suivant son lavage) : séchoir électrique ou à l’air libre mais accéléré par un sèche-cheveux.

Le four à micro-ondes n'est pas une option pour la désinfection des masques.

La mise au four de cuisine à 70 °C pendant 30 minutes peut désinfecter votre masque ! N’oubliez pas de retirer et de jeter les filtres intérieurs avant de placer votre masque dans le four.(3)

Il faut faire attention aux tissus synthétiques qui ne résistent pas à la chaleur et se dégradent quasi tous à partir de 40°C!

Le lavage des mains reste essentiel car vous touchez régulièrement des surfaces potentiellement contaminées lorsque vous quittez le domicile.

Notice rédigée par le Dr. de Waha-Baillonville Fanny – 01/05/2020
 

Références :

(1) : UCLouvain & société. (page consultée le 27/04/2020). Comment fabriquer et entretenir un masque citoyen, [en ligne]. http://www.uclouvain.be

(2) : Organisme Mondial de la Santé. (Page consultée le 27/04/2020). « Nouveau coronavirus (2019-nCov) : conseils au grand public – Quand et comment utiliser un masque ? », [en ligne]. http://www.who.int/fr

(3) : Collège de Médecine Générale francophone de Belgique. (Consulté le 27/04/2020). Conseils de fabrication et d’utilisation des masques en tissu, [article adressé aux médecins généralistes].

(4) : Open source against COVID 19. (page consultée le 27/04/2020). Production de masque pour citoyen, [en ligne]. http://www.opensourceagainstcovid19.org/fr


Un peu de couleur dans notre quotidien.

Merci aux artistes Lino et Luciano pour ce beau dessin.

 dessin

 

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Permanences infirmières

3x/semaine toute l'année

Sur rendez-vous : prise de la tension, injections diverses, pansements, prise de sang, ...

Opération 0/5/30

13-17 juin 2016

0 cigarette / 5 fruits-légumes par jour / 30 minutes de marche quotidienne : petite astuce diététique donnée vers 16h30 suivie d'une demi-heure de marche dans les alentours du centre. Cette activité a été proposée par Madame Emilie Thomas (diététicienne) et par le Docteur Robert Gérard.

Prendre la santé de votre dos en main

30 septembre 2016

Atelier animé par Aurore Dufey (kiné), Bruno Timmermans (médecin généraliste) et Martine Philippart (psychologue). Conseils pour prendre soin de son dos au quotidien.

Soirée RCP

6 octobre 2016

Soirée sur la réanimation cardio- pulmonaire. Informations théoriques et pratiques données par le Docteur Robert Gérard et le Docteur Anne Renard.

Auto-palpation mammaire

10 novembre 2016

Atelier sur l'auto-palpation mammaire. Informations pratiques et théoriques prodiguées par le Docteur Anne Renard et deux de nos infirmières, Madame Virginie Gerlache et Madame Isabelle Potelberg.

Saint-Nicolas

2 décembre 2016

Passage du Grand-Saint dans notre centre. Au programme, petite activité suivie par la distribution de bonbons.

Tout au long de l’année 2017 : dépistage de l’hypertension auprès de notre équipe infirmière.

Tournée Minérale

Février

Pendant un mois, plusieurs membres de notre centre ont participé à la Tournée Minérale, à l’initiative de la Fondation contre le Cancer. Ils ont relevé le défi de passer le mois de février sans boire une seule goutte d’alcool et ont également récolté une certaine somme à reverser à la fondation.

Balade santé

Mars

Création d’un groupe de marche nommé « Bouge bouge » qui rassemble, sur la Place des Tilleuls tous les deuxièmes samedis du mois, un groupe de patients afin de faire quelques kilomètres dans les alentours de Bouge-Vedrin.

Soirées d’information sur la pleine conscience

Mai

Notre psychologue, Martine Philippart, a animé plusieurs soirées d’information afin de créer un groupe de patients pour réaliser un atelier de 8 séances autour de la pleine conscience.

Projet 0/5/30

Juillet

Pour la troisième année consécutive, le Dr Robert Gérard et Madame Emilie Thomas, diététicienne, ont porté le projet 0/5/30 en accompagnant quelques patients pour une balade quotidienne de 30 minutes autour du Centre Médical.

Méditation en mouvement

Août

Mise en place de trois séances de méditation en mouvement, toujours animées par Madame Martine Philippart, psychologue. Cette technique s’inspire des méthodes de stretching, de yoga et de tai-chi.

Saint-Nicolas

Décembre

Comme tous les ans, passage du Grand Saint dans notre centre afin de rencontrer nos plus jeunes patients.

Soirée d’information sur les accidents du quotidien

Décembre

Initiation des patients aux gestes de premier secours par une petite formation pratique et théorique afin de réagir adéquatement face aux petites blessures, brûlures ou chutes. Soirée proposée par les Drs Gérard et Renard.

Comment prendre un rendez-vous

« Le plus tôt est le mieux ».

Les consultations et visites se font uniquement sur rendez-vous, téléphonez donc dès que possible au secrétariat si votre situation nécessite un rendez-vous le jour même. Les visites à domicile se faisant sur le temps de midi, il est impératif d’appeler le secrétariat le matin.

Dans la mesure du possible, il vous est demandé de venir en consultation au centre médical, les visites à domicile étant réservées aux personnes dans l’incapacité de se déplacer.

Pour les consultations non urgentes (prise de sang, check up, vaccins, consultation de routine…), prévoyez un délai de 2-3 jours entre l’appel téléphonique et la date de rendez-vous.

Urgence

Si votre état de santé requiert une intervention urgente, c’est-à-dire ne peut attendre la visite du médecin ou le rdv le plus proche (avec un délai de 2-3h), vous pouvez vous rendre aux urgences de l’hôpital de votre choix ou appeler le 112 si et seulement si votre état exige l’intervention rapide d’une ambulance.

Garde

Les jours de semaine entre 18 et 8h, ainsi que les week-end et jours fériés : si votre santé nécessite l’intervention d’un médecin dans ces périodes, vous pouvez appeler le 1733 (service de garde médicale GAMENA) afin d’obtenir un rdv pour vous rendre au poste médical de garde à Jambes ou demander la visite du médecin. http://www.gamena.info/

Service infirmier

Pour toute demande de soins infirmers à domicile, n'hésitez à contacter nos infirmières au 0495/86.65.32 (Alexandra Battel) ou au 0479/44.70.02 (Virginie Gerlache).

Prises de sang matinales

Prise de sang au centre le vendredi matin de 7h à 8h sans rendez-vous. Néanmoins, n'oubliez pas de vous munir du bon d'analyses ainsi que d'une vignette mutuelle. 

Liens utiles

- Poste médical de garde :

http://www.gamena.info/

- Site de l'INAMI :

http://www.riziv.fgov.be/fr/

- Trouver une pharmacie de garde :

https://www.pharmacie.be/

 

La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux central, qui provoque la destruction partielle de la gaine des fibres nerveuses.

Qu’est-ce que la sclérose en plaques (SEP) ?

C’est une maladie inflammatoire du système nerveux central.
Le système immunitaire serait à l’origine de la destruction, à certains endroits, de la myéline (gaine protégeant les fibres nerveuses), cette myéline étant remplacée par un tissu semblable à une cicatrice (sclérose).
Cette destruction forme des plaques de tissu cicatriciel, ce qui lui donne ce nom de « sclérose en plaques ».

Est-ce héréditaire ?

Parmi les différents facteurs qui interviennent dans la maladie, le facteur génétique est très probable. C’est-à-dire que la maladie n’est pas due à une transmission héréditaire, mais que, dans une même famille, il peut exister des gênes similaires qui favoriseraient l’apparition de la maladie.

Y a-t-il d’autres causes ?

Elles ne sont pas toutes connues. Il s’agit vraisemblablement d’une maladie dans laquelle le système immunitaire (défense de l’organisme) reconnaîtrait la myéline comme étant un élément étranger et donc la détruirait (maladie auto-immune).

Y a-t-il différents types de SEP ?

Il y a trois grands types de SEP.

  • La SEP-RR (récurrente-rémittente) constitue la forme la plus fréquente. Elle se manifeste par des poussées bien définies, laissant ou non des séquelles et sans progression du handicap entre les poussées.
  • La SEP-SP (secondairement progressive) concerne la moitié des patients après cinq à vingt ans. Après une première phase irrégulière de poussées avec séquelles éventuelles, la seconde période se caractérise par l’aggravation lente et régulière des (précédentes) séquelles pouvant s’accompagner de nouvelles poussées.
  • La SEP-PP (progressive primaire) ne concerne qu’une faible proportion de patients. Le handicap initial s’aggrave progressivement sans poussées marquées. Insidieuse, cette forme de SEP est plus fréquente lorsque la maladie débute tardivement.

Quel est le mécanisme des poussées ?

Les plaques ralentissent ou bloquent l’influx nerveux (comme une baisse ou une interruption de courant). A ce moment, suivant la localisation de la plaque, les signes neurologiques apparaissent. C’est ce qu’on appelle une « poussée ».

Quels sont les symptômes ?

Les manifestations des poussées sont diverses. Elles varient suivant le type de SEP, l’âge du malade et l’ancienneté de la maladie.
Il peut s’agir de :

  • Troubles de la sensibilité : perte de sensibilité, fourmillements ou douleur dans un membre, un hémicorps, les jambes, voire dans une autre partie du corps.
  • Perte ou baisse sensible d’un œil (souvent douloureuse).
  • Perte de motricité d’un membre, d’un hémicorps ; gêne à la marche.
  • Troubles de l’équilibre.
  • Troubles urinaires (envies pressantes, difficultés à uriner).

Les poussées sont le plus souvent accompagnées d’une fatigue importante.

Combien de temps ces poussées peuvent-elles durer ?

Une poussée dure au moins 24 heures.
Elles sont habituellement de courtes durées, répétitives, et réversibles.
Parfois, les périodes entre les poussées sont très espacées. D’autres fois, une poussée peut provoquer un handicap partiel et irréversible.
En cas de poussée, il est nécessaire de prévenir votre médecin traitant et votre neurologue référent qui vous proposera un traitement adapté. Celui-ci permettra de réduire la durée de la poussée. Il peut être administré à l’hôpital ou par un service de soins spécialisé à domicile.
Ne prenez jamais de traitement de votre propre initiative pour traiter une poussée.

Qui peut être touché par la SEP ?

Il n’y a pas de prédisposition connue pour cette maladie. Elle intervient souvent entre 20 et 40 ans et 3 femmes sont atteintes pour 2 hommes. C'est la principale cause de handicap, non liée à un accident, chez le jeune adulte.

Comment le diagnostic est-il fait ?

Il repose essentiellement sur les symptômes, complétés par un examen neurologique.
L’IRM (imagerie par résonance magnétique) est un examen indolore qui permet de visualiser « les plaques », de déterminer la forme évolutive de SEP et de confirmer le diagnostic selon des critères très précis.
Dans certains cas, une ponction lombaire est nécessaire pour analyser le liquide céphalorachidien (liquide dans lequel baigne le système nerveux).
On peut aussi compléter l’étude du système nerveux central par l’étude du nerf optique (potentiels évoqués visuels).
La plupart du temps, on élimine, à l’aide d’une prise de sang, les maladies « mimant » la SEP. Dans ce cas, le traitement sera différent.

Quels sont les traitements ?

Le neurologue vous prescrira un traitement dont le suivi pourra être assuré par votre médecin traitant.
Le traitement est adapté à votre forme de SEP, afin de diminuer le nombre, la durée, l’intensité des poussées et d’améliorer votre handicap.
Il s’agit, en général, de traitements par auto-injection (comme pour les patients diabétiques), mais de nouveaux traitements par voie orale sont en cours de commercialisation.
Dans les formes récurrentes, les traitements, s’ils sont donnés au début de la maladie, ont démontré une efficacité sur le nombre de poussées annuelles, ainsi qu’une réduction du handicap potentiel ultérieur.
Dans le même temps, les symptômes fonctionnels de la maladie pourront être pris en charge par différents intervenants selon vos besoins : kinésithérapeute, psychologue, ergothérapeute…

La ménopause n’intervient pas brutalement. Elle est précédée par une période d’irrégularité des cycles (pré ménopause).

Que sont la préménopause et la périménopause ?

La préménopause correspond à la période qui débute lorsque la durée des cycles diminue et que les premières modifications hormonales se manifestent (augmentation des gonadotrophines).
Elle est marquée par une irrégularité des cycles, avec ou sans ovulation.
La périménopause englobe la préménopause et se termine un an après les dernières règles.

Combien de temps la pré ménopause dure-t-elle ?

C’est variable selon la personne, puisqu’elle peut s‘étaller de quelques mois à quatre ans avant l’arrêt complet des règles.

Quels sont les symptômes de la préménopause ?

La préménopause se manifeste par une irrégularité du cycle menstruel. Les règles sont irrégulières, les cycles souvent plus courts.
Vous pouvez également ressentir des ballonnements, des bouffées de chaleur, des troubles de l’humeur, de l’anxiété, des troubles du sommeil, une sécheresse vaginale.

Je n’ai pas le moral, pourquoi ?

La préménopause s’accompagne parfois d’un mal-être, tant lié aux changements hormonaux qu’aux changements de situation.
D’autant que, autour de la cinquantaine, surviennent d’autres événements de la vie (professionnelle et familiale) qui peuvent accentuer ce malaise.
Il est parfois nécessaire de vous faire aider. Parlez-en à votre médecin.

Dois-je arrêter ma contraception ?

Non, car le risque de grossesse existe encore jusqu’à l’arrêt des règles.

Faut-il traiter cet état ?

La ménopause n’est pas une maladie, mais une modification physiologique. En général, il n’y a pas de nécessité de traiter.
Si votre état de santé le permet et si vous le désirez, votre médecin pourra vous proposer un traitement hormonal pour atténuer certains troubles liés à cette période.

Dois-je prendre des compléments alimentaires ?

La périménopause est une période difficile. Elle comporte un volet physique et un volet psychologique dont il convient de tenir compte. N’hésitez pas à vous faire aider pour passer cette période dans de bonnes conditions.

©2016 Centre Médicale du Parc, Mentions légales, Ce site n’a pas pour vocation de remplacer une consultation médicale

Design by Charles Durlet, ©2016